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Textes par Astrid Toda

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Marcel et moi ou Un ange aux longues oreilles


Une histoire racontée et rédigée par A.Y. Medatinsa, mise au propre par Astrid Toda
 

Marcel et moi ou Un ange aux longues oreilles

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Recueil de contes d'Afrique et d'ailleurs par Constant Acclombessi

 

Recueil de contes d'Afrique et d'ailleurs

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Entwicklungshilfe - Westafrika



Projet de constructions d’écoles comme participation au
paiement de dettes des pays industrialisés à l’Afrique
par Astrid Toda


Halo! Au cours de mes recherches des projets sur l’Internet j’ai découvert votre page. Je suis éxité que vous avez vraiment transformé mon rêve. Je voudrais aussi aider les pauvres. Il y a t-il une possibilité de vous aider?

Je reçois beaucoup de responses qui ressemblent à celle-ci. Elles sont envoyées par les jeunes gens qui cherchent le fruit de leur avenir. Je suis touchée par leur idéalisme et leurs sentiments d’humanisme. En même temps la constatation de l’état actuel me rend triste, car nous réfléchissons trop peu envers nos actions et leurs résultats. Je n’accuse pas nos jeunes gens mais notre société entière.

Qu’est-ce que nous savons des cultures Africaines?
A peine nous acceptons que la superbe culture Grecque a imprunté l’architecture de colonnes d’Egypte. Vers 2660 ans avant Jésus-Christ, du temps de la troisième dynastie, les Egyptiens ont utilisé des colonnes pour leur expression architectonique. Mais est-ce que nous Européens voyons la culture Egyptienne comme culture colorée? Ou, est-ce que nous essayons de prétendre qu’elle soit blanche?

Avons nous jamais appris qu’au Néolithique (jusqu’à 2500 ans avant Jésus-Christ) les Africains du Sud ont fait de commerce à travers le Sahara avec les pays du Nord? Cet échange du Sud avec le Nord a augmenté au cours de temps. Vers l’an 100 de l’ère chrétienne, les chameaux étaient introduits comme moyen de transport. Déjà du temps antique les Européens ont trouvé plaisir à l’art Africaine et à sa richesse. Entre l’an 770 et 800 de l’ère chrétienne l’ancien royaume du Ghana, qu’était situé plus au Nord-Ouest qu’aujourd’hui, était l’acteur principal dans ce domaine par tous. (Karenga, 90 – 92)

Est-ce que nous savons que les Mores, qui ont conquit le Sud d’Espagne vers l’an 711 de l’ère chrétienne (nous pouvons même dire « colonisé ») et qui ont découvert l’âge d’or de cette région durant huit siècles, étaient pour la plus part des peuples de la région du Soudan. Au nom d’Islam ils ont construit des écoles, des universités, des librairies et des bains; ils nous ont apporté la fraise, le gingembre, la cane à sucre et le coton. Pour documenter cette époque des témoins magnifiques nous enchantent, quand nous visitons le Sud de l’Espagne pendant nos vacances. Est-ce que nous savons que la culture de cette région s’était écroulée et qu’elle était détruite par le catholicisme après le retrait des Africains; après qu’ils s’aient expulsés par la royauté d’Espagne vers la fin du quinzième siècle. Elle n’a pas libéré la région du Sud de la péninsule Ibérique, comme nous essayons de nous faire croire, mais elle a versé souffrance, répression et persécution sur ses peuples. (Karenga, 97)

Avons nous jamais appris que l’ancien royaume du Mali a eu son origine à Kangaba, un petit pays à l’intérieure du royaume du Ghana? Pendant l’époque de sa prospérité ses différents frontières prolongeaient du Sud de l’Algérie au Nord du Nigeria et touchaient l’océan Atlantique à l’Ouest. Son souverain le plus connu était le roi Musa, qui régnait de l’an 1312 jusqu’au 1337 de l’ère chrétienne. Pour son pèlerinage à la Mecque, il a voyagé avec 60.000 personnes et 90 chameaux. Il a traversé Caire deux fois, une fois à aller et une seconde fois au retour. Au cours de son voyage il fut logé par le Sultan de Caire dans l’un de ses palais. Le Souverain Musa en profita pour présenter au Sultan et à toute la population de Caire l’or qu’il a rapporté de son pays. Après sa visite le prix d’or en Caire se récupérait seulement après douze ans. Dès son retour à Tombouctou le roi Musa amenait avec lui des hommes de sciences, des architectes et des artistes.

Diversité culturelle et égalité d’opportunités
Tout juste avant la construction de la première université Allemande à Praha l’université Sankore était construite à Tombouctou en haute position du Niger. Même le roi Charles V de France a fait dessiner l’atlas Catalan avec l’image du roi Musa sur la région de l’Afrique d’Ouest. Cet image montre le roi Musa assis sur un trône portant une couronne sur sa tête et dans ses mains un sceptre et des pièces d’or (Karenga, 92). Déjà en ce temps les rois Européens ont fait produire l’argent en or, malgré qu’il n’ait pas assez d’or dans le sous-sol Européen. L’or du Mali était recherché.

Qu’est-ce que nous avons appris du magnifique empire culturel Soudanais du Songhai, qui a conquis le Mali dans la seconde moitié du quinzième siècle? Il s’élargissait à travers les frontières du Mali et entretenait des contacts avec la péninsule Arabique. C’était le roi Askia Muhammad qui a fait la paix avec tous les peuples soumit par son père. Il a jugé la diversité culturel et leur libre exécution comme facteur nécessaire a un bon gouvernement. Il en a valu plus des études et la dévotion honnête que la tradition. Indépendamment de son origine chaque citoyen intelligent et bien qualifie pouvait exercer des fonctions. De cette façon Askia Muhammad introduisait un service public très professionnel. L’empire était divisé en provinces et les gouverneurs de chaque province étaient entraînes au style de gouvernance organise, c’est à dire : non corrupte et efficace. C’était la base de la sécurité intérieure, nécessaire pour le commerce, qu’avait assure les riches de l’empire.

Grâce a cette façon de gouvernement les arts et les sciences fleurissaient de façon, qu’ils dépassaient tous ce qui avaient existes sur le territoire d’Afrique de l’Ouest. Jusqu’en ce temps, Tombouctou était la ville des sciences et le premier centre de la littérature de l’Afrique de l’Ouest. En 1796 l’Ecossais Mungo Park, docteur et investigeur d’Afrique, a raconté de la ville de Segu, située a la banque du Niger, qu’il avait vu beaucoup de canoës sur la rivière, que la terre autour était bien cultivée et qu’il a trouvé une civilisation de magnificence, qu’il n’avait jamais espérer sur la terre Africaine, en plus au cœur du continent. (Koslow, Songhai)

Est-ce que nous réfléchissons que les villes Africaines ont les mêmes âges que ceux d’Europe? On n’a pas besoin de parler de Memphis, Axum, Alexandria, Tripoli, Lixus et Carthage. Comparons Tombouctou (850 ans), Benin City (1000 ans), Kano (750 ans) et Katsina (800 ans) avec Munich (850 ans), Berlin (700 ans) et Düsseldorf (700 ans).

Avec toutes ces donnes, comment nous Européen avons-nous eu l’idée que l’Afrique était sans culture et sans civilisation jusqu'à ce que nous Européens l’ayons libéré et avions gentiment colonisé les pays Africains. De quelle doctrine on a eu besoin à distribuer entre les peuples Européens pour les assoupir et pour préparer qu’ils acceptent l’exploitation d’Afrique planifiée? Comment cette propagande influence jusqu’aujourd’hui notre perception d’Afrique et de ses habitants? Est-ce que la fin de la colonisation est vraiment en histoire? Est-ce que nous savons que l’indépendance des pays Africains est arrivée après le Deuxième Guerre Mondial? Est-ce que ces pays sont vraiment indépendants? Est-ce que l’exploitation est vraiment terminée?

Qui a donne et continue de donner de l’aide pour le développement et à qui?
Nous parlons beaucoup de l’endettement des pays en voie de développement. Quand nous serons prêts de parler d’endettement des nations industrialisés? Est-ce que cette dette est éliminée par les ans passés; ou est-ce que cette dette continue à augmenter pendant que nous fermons nos yeux? Est-ce que c’est possible pour les nations industrialisés d’offrir de l’aide?

Sans négligence de nos efforts nous devons comprendre que nos richesses et notre bien-être se basent sur la pauvreté et la misère dans les pays en voie de développement. Ces pays n’ont pas besoin de la pitié, mais d’une solidarité responsable et honnête pour construire leurs structures à eux. Ils n’ont pas besoin d’une transplantation de nos valeurs qui déjà sont preuvés invalides par nos problèmes actuels. Il est temps que nous apprenions à être modeste et à avoir respect des cultures, qui diffèrent de la notre. Peut-être une aide mentale par les pays en voie de développement peut nous guider vers un monde de plus en plus beau.

Beaucoup de fois des Africains me demandent comment je juge la situation, et si je pense que les Européens sont capables de réfléchir. Je ne le sais pas. Mais la réalité est, qu’il existe trop peu de publications sur les faits et jusqu’aujourd’hui la presse continue de publier des désinformations pour obtenir de quote-part haute d’écoulement ou sous la pressure politique. Quand même je garde dans mes mains la preuve d’une consternation et d’une solidarité honnête, de lettres envoyées par des enfants avec qui j’ai parlé dans leurs écoles. Des enfants et des jeunes adultes d’Europe sont assez brave pour faire face aux réalités et de se demander: Qu’est-ce qu’on peut faire maintenant?

Aide pour les efforts personnels
La « entwicklungshilfe-westafrika.de » se met sur deux jambes. Les relations publiques avec les nations industrialisées occupent de plus en plus mon temps. Mais je juge même important d’intretenir un canal qui nous fait visible le flux de solidarité. Je suis fière de mes amis et de mes collaborateurs dans les pays développes qui se mettent conscientement derrière ce projet et qui se multiplient chaque an. Ils sont mon espoir pour une vraie réunion de notre monde.

A dessein j’ai décidé de construire des écoles. Même que le proverbe « connaissance est pouvoir » nous semble suspect; pour nous même, nous savons très bien que c’est la vérité. C’est la raison pour laquelle tous les gouvernements, passés comme actuels, aiment contrôler le système de l’éducation. En renverse on peut dire que les systèmes éducatifs sont des miroirs dans lesquelles les gouvernements sont reflectés.

Au temps au nous travaillons dans les villages Africains nous ne nous présentons pas comme race de maîtres et ergoteurs. Les communautés désignent leur projet. Les villages offrent tous ce qu’ils ont pour les constructions. Les communautés offrent le terrain, même du sable, du gravier, de l’eau et du bois, si présentes sur place. Pour chaque travail j’emploie un spécialiste Africain (maçon, menuisier, ferrailleur, etc.) qui encloue des jeunes villageois dans le procès du travail pour qu’ils puissent avoir un peu d’expérience dans les différents métiers. Toutes sortes de mains d’œuvres sont offertes gratuitement comme contribution des villageois. Grâce de cette coopération entre les donneurs de finances des régions développés et les communautés des villages Africains les deux cotés se mettent au même niveau. Les écoles ne sont pas des cadeaux des riches aux pauvres. Du début elles sont la propriété des villages. Comme ça les villages Africains ne sont plus obligés de dire merci.

Si possible nous utilisons des matériaux qui sont de leur origine du pays même, ou nous importons ceux d’origine d’autres pays Africains. A cette façon j’essaie de prévenir que l’argent donné pour Afrique ne retourne pas en Europe ou il assurera une aide pour les industries Européens.

Aussi je ne suis pas d’accord de rester dans un projet parce qu’on crée avec se comportement une nouvelle dépendance de cette communautés. Ainsi je me voie comme catalyseur qui accélère un procès déjà commencé et qui après achèvement peut être placé ailleurs.

La « entwicklungshilfe-westafrika.de » n’est pas une ONG mais une initiative privée. Je voulais donner la preuve que chaque personne peut faire une différence. Je veux encourager ceux qui hésitent à cause de peur ou doute.

Quod erat demonstrandum !
(Ce qui était à prouver)




Christine Flon (ed.), “The World Atlas of Architecture”Chancellor Press, LondonISBN 0-75370-065-4

Kwame Anthony Appiah, Henry Loius Gates Jr.,“Africana : The Encyclopedia of the African and African American Experience”, First Ed. Basic Civitas Books, New York.ISBN 0-465-00071-1

J. D. Fage, “A History of Africa”, Zweite Ausgabe
Century Hutchinson Ltd,.London
ISBN 0-09-182308-0

Maulana Karenga, “Introduction to Black Studies”, Second Edition.
The University of Sankore Press, Los Angeles, California
ISBN 0-943412-16-1

Roland Oliver, “The African Experience”, Icon Editions
HarperCollins Publishers, Inc., New York
ISBN 0-06-430218-0

Na’im Akbar, “Light from Ancient Africa” Erste Ausgabe
Mind Productions & Associates, Inc., Tallahassee, FL
ISBN 0-935257-02-0

Malcolm X, “Malcolm X on Afro-American History”, Neue Ausgabe
Pathfinder Press, New york.
ISBN 0-87348-592-0

Matthias A. Ogutu, Simon S. Kenyanchui, “Introduction to African History”
Nairobi University Press
ISBN 9966-846-15-8

Philip Koslow, “The kingdoms of Africa“ Serie, Chelsea House Publishers
- Ancient Ghana (The land of gold) ISBN 0-7910-2940-17
- Mali (Crossroads of Africa) ISBN 0-7910-3127-6
- Songhay (The empire builders) ISBN 0-7910-3128-4
- Kanem-Borno (1000 years of splendor) ISBN 0-7910-2944-1
- Yorubaland (The flowering of genius) ISBN 0-7910-3132-2
- Hausaland (The fortress kingdoms) ISBN 0-7910-2945-X
- Benin (Lords of the river) ISBN 0-7910-3133-0
- Senegambia (Land of the lion) ISBN 0-7910-3135-7
- Dahomey (The warrior kings) ISBN 0-7910-3137-3
- Asante (The gold coast) ISBN 0-7910-3139-X
- Lords of the Savanna ( The Bambara, Fulani, Mossi, Nupe, and Wolof)
ISBN 0-7910-3140-1
- Building of a new World (Africans in America) ISBN 0-7910-3143-8

( „Wechselwirkung & Zukünfte“, Nr, 117/Jg. 24, September/ Oktober 2002, S. 55ff.)


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